Association pour la Connaissance et la Conservation des Calvaires et Croix du Beauvaisis 

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courriel : calvairesdubeauvaisis@gmail.com ou roselyne.bulan@orange.fr 

 

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"Vivre à l'ombre du clocher", "Querelles de clochers". Ces expressions du langage populaire illustrent la place prise par ces édifices religieux pointés vers le ciel, symboles des villages et communautés qu'ils rassemblent. Ils sont habituellement surmontés d'une girouette et d'un coq.


                     
Présent dans l'histoire de l’humanité tout entière


L'originalité de la silhouette de ces coqs de clocher, leur intérêt artistique font bien souvent oublier aujourd'hui l'origine de cette tradition. Celle-ci pourrait se trouver dans la trahison de saint Pierre qui renia le Christ à trois reprises "avant que le coq n'ait chanté". On peut donc voir dans le coq de clocher une double symbolique : celle du coq chrétien invitant dès l'aube les fidèles au rassemblement pour la prière et celle du coq solaire. Parce qu'il chante ponctuellement à l'aurore, le coq fut en effet dès la haute Antiquité associé au soleil.  On lui attribuait même la faculté de le faire lever. De là naquit un véritable "culte" pour ce gallinacé. Chez les Grecs et les Romains, il figure à côté d'Apollon, dieu du soleil, témoin du jour naissant. Les anciens naturaliste
le nommaient d'ailleurs l'animal solaire.

Son courage et sa vigilance ont amené plusieurs ordres de chevalerie au Moyen Âge, à le prendre pour emblème. Dans le Coran, les musulmans le considèrent comme un veilleur qui appelle les milices célestes à commencer leur service et convoque les hommes à la prière.

Personnage folklorique, il a été et demeure dans certaines campagnes objet de superstitions. Dans les Antilles, on sacrifie aujourd'hui encore des coqs noirs pour que les génies lors d'un procès veuillent bien influencer favorablement le juge. Mais au-delà de toute croyance ou superposition, pour ceux qui savent voir et entendre la nature, le coq, animal de basse-cour, est le fidèle compagnon, chantre de courage et de l'espoir, à qui pourtant certains paresseux du week-end voudraient tordre le cou. On le dit sans cervelle, mais il se distingue par sa démarche altière, son courage et son dévouement pour les couvées qu'il protège avec l'élégance du dernier servi.  Son nom est tiré de l'onomatopée "cocorico", mot qui imite son chant Les races en sont variées : les aviculteurs en comptent près de soixante dix.                             

                     
De tout temps, un symbole bien français.

Le coq est également considéré comme le symbole national des français. Très couramment, on entend parler du fameux "coq gaulois" ; pourtant controversé par les historiens.

Sous Henri IV, le coq est choisi comme emblème du peuple français.

Plus près de nous, de nombreux maillots sportifs l'affichent.
Le Mondial du Football 1998 fut raconté avec force cocoricos.

                                                                                                                                                                                                                     L'association

Le coq